Patrick Bouchain

Născut la Paris în 1945, Patrick Bouchain este architect și scenograf.
« Profund anticonformist », potrivit revistei Express, Patrick Bouchain promovează, de treizeci de ani, o politică foarte democratică a arhitecturii.
Absolvent de Beaux-Arts la Paris, el apară ideea de « urbanism democratic », fiind primul care a transformat siturile industriale în fabrici culturale, precum fosta fabrică de biscuiţi LU de la Nantes, devenită Le lieu unique, La condition publique de la Roubaix sau Le magasin de la Grenoble. O manieră de a demonstra că « se poate face altfel și mai ieftin ».
În domeniul artelor spectacolului, Bouchain est arhitectul care a construit teatrul ecvestru Zingaro de la Aubervilliers și Academia de Arte ale Circului Fratellini de la Saint-Denis.
Ca și scenograf, s-a implicat în organizarea bicentenarului Revoluţiei franceze, în 1989 și celebrarea trecerii în anul 2000 pe Champs-Élysées.
Invitat la Bienala de la Veneţia în 2006, Patrick Bouchain a amenajat spaţiul Pavilionului francez în jurul conceptului de « Métavilla », conceput ca un « loc de schimb și de convergenţă a cunoștinţelor, exact așa cum poate să fie un șantier ».
Punctul său de vedere ilustrează demersul singular al unui arhitect care « a încetat să facă arhitectură » pentru a lăsa locul « mobilităţii lucrurilor » și « convivialităţii oamenilor ».

«Multă vreme, arhitecţii au considerat că ceea ce se numește reabilitare sau restaurare nu este sinonim cu modernitatea. Eu, când am terminat facultatea, am decis să nu construiesc, ci să fac doar un act de întreţinere sau transformare. Şi contrar a ceea ce gândesc arhitecţii, când transformi o clădire existentă, vorbești mai degrabă de arhitectură decât atunci când construiești o clădire nouă (…). Sunt împotriva conceptului de tabula rasa și în favoarea transformării lucrurilor existente. Nu trebuie să păstram totul sub pretextul că trecutul este indispensabil, ci dimpotrivă să-l transformăm pentru a deveni contemporan. De aceea, am folosit adesea clădiri sau lucrări de artă pentru a « exemplifica metoda mea ».
Patrick Bouchain

http://www.larchitecturedaujourdhui.fr/pb_art.htm
http://www.lafriche.org/friche/zdyn1/rubrique.php3?id_rubrique=228

Né à Paris en 1945, Patrick Bouchain est architecte et scénographe.
« Foncièrement anticonformiste » selon l’Express, Patrick Bouchain développe depuis trente ans une politique très démocratique de l’architecture.
Ancien des Beaux-Arts à Paris, il défend l'idée « d'un urbanisme démocratique », étant le premier à réhabiliter les friches industrielles en fabriques culturelles, comme l'ex-biscuiterie LU à Nantes, devenue Le lieu unique, La condition publique à Roubaix ou Le magasin à Grenoble. Une manière de prouver qu’on peut « faire autrement et moins cher ».
Dans le domaine des arts du spectacle, il a été l’architecte du théâtre équestre Zingaro à Aubervilliers et de l’Académie des arts du cirque Fratellini à Saint-Denis.

En tant que scénographe il s’est investi dans l’organisation du bicentenaire de la Révolution française, en 1989 et la célébration du passage à l’an 2000, sur les Champs-Élysées.
Invité à la Biennale de Venise 2006, Patrick Bouchain organise l’espace du Pavillon français autour du concept de « Métavilla », conçu comme « un lieu d’échange et de convergence des savoirs comme peut l’être un chantier ».
Ses propos illustrent la démarche singulière d’un architecte qui dit « avoir cessé de faire de l’architecture » pour laisser la place à la « mobilité des choses » et à la « convivialité des hommes ».


«Longtemps les architectes ont considéré que ce qu’on appelait la réhabilitation ou la restauration n’allait pas dans le sens de la modernité. Moi, quand je suis sorti de l’école, j’avais décidé de ne pas construire et de ne faire qu’un acte d’entretien ou de transformation. Et contrairement à ce que pensent les architectes, quand vous transformez un bâtiment existant, vous parlez plus d’architecture que quand vous construisez un bâtiment neuf (…). Je suis contre la table rase et pour la transformation des choses qui existent. Pas pour tout garder sous prétexte que le passé est indispensable, mais au contraire pour le transformer et faire qu’il devienne contemporain. C’est pourquoi j’ai souvent utilisé des bâtiments ou des œuvres d’art pour « mettre en scène ma méthode ».
Patrick Bouchain